Formule 1 : le guide de la Saison 2022
Shishi | Publié le |
Nous y sommes ENFIN ! Dans quelques jours, la saison 2022 du championnat du monde de Formule 1 débute, après une saison 2021 très particulière et qui a surtout connu de nombreux rebondissements.
Après mûre réflexion, j’ai décidé de vous proposer un “petit guide”, sans prétention aucune, qui vous donne les informations nécessaires pour suivre la saison complète si vous n’êtes pas un aficionado, mais que vous êtes arrivé.e dans le monde de la F1 assez récemment. On ne rentrera donc pas dans les détails les plus précis, les stratégies de courses poussées, car on risquerait d’en perdre pas mal !
En plus de cet article “référence” qui fait office de présentation, vous aurez le droit à un article par Grand Prix, sous forme de journal de bord dans lequel vous pourrez retrouver :
- une présentation succincte du circuit
- un rapide résumé de ce qu’il s’est passé l’année passée
- un résumé des essais libres
- un résumé des qualifications
- un résumé de la course
le calendrier complet de la saison de formule 1
Grand Prix du Bahreïn (Sakhir)
18 – 20 mars
Grand Prix d’Arabie Saoudite (Djeddah)
25 – 27 mars
Grand Prix d’Australie (Melbourne)
8 – 10 avril
Grand Prix d’Italie (Emilia Romagna)
22 – 24 avril
Grand Prix des USA (Miami)
6 – 8 mai
Grand Prix d’Espagne (Barcelone)
20 – 22 mai
Grand Prix de Monaco (Monte Carlo)
27 – 29 mai
Grand Prix d’Azerbaïdjan (Baku)
10 – 12 juin
Grand Prix du Canada (Montréal)
17 – 19 juin
Grand Prix de Grand Bretagne (Silverstone)
1 – 3 juillet
Grand Prix d’Autriche (A1-Ring)
8 – 10 juillet
Grand Prix de France (Le Castellet)
22 – 24 juillet
Grand Prix de Hongrie (Hungaroring)
29 – 31 juillet
Grand Prix de Belgique (Spa-Francorchamps)
26 – 28 août
Grand Prix des Pays-Bas (Zandvoort)
2 – 4 septembre
Grand Prix d’Italie (Monza)
9 – 11 septembre
Grand Prix de Singapour (Singapour)
30 sep – 2 oct
Grand Prix du Japon (Suzuka)
7 – 9 octobre
Grand Prix de USA (Austin)
21 – 23 octobre
Grand Prix du Mexique (Mexico)
28 – 30 octobre
Grand Prix du Brésil (Interlagos)
11 – 13 novembre
Grand Prix d’Abu Dhabi (Yas Marina)
18 -20 novembre
Mon rapport à la Formule 1
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je me permets un petit état des lieux quant à mon rapport / lien à la F1 et comment les articles consacrés aux courses seront tournés. J’ai décidé de laisser parler mon cœur et de ne pas faire de simples résumés factuels, car vous pouvez déjà trouver cela partout, que ce soit en vidéo ou à l’écrit.
J’ai commencé à suivre la Formule 1 tout petit, mon père étant plus que passionné par ce sport depuis toujours. Si je serai incapable d’identifier mon premier souvenir clair, on peut dire que je suis globalement la F1 depuis 25 ans, avec des petites périodes de creux. Mon père étant fan de la Scuderia Ferrari et de Michael Schumacher, j’ai bien évidemment fait “comme mon papa” dans les premières années et j’étais donc derrière Schumi et Rubens Barrichello, avant de basculer doucement, mais surement chez McLaren et de me rallier à la cause Mika Häkkinen. Mais le premier pilote auquel je vouerai une dévotion sans limite et qui m’ancre complètement chez McLaren est Kimi Räikkönen, arrivé dans l’écurie en 2002.
Il restera, je pense, mon pilote préféré de tous les temps.
Transition parfaite pour vous faire l’état actuel des lieux ! Je suis un fan ABSOLU de Sir Lewis Hamilton. Si je viens certes de vous parler de mon estime pour Kimi, Lewis ne doit pas être très loin derrière. J’aime le pilote, sa façon de conduire, son comportement sur la piste et dans le paddock. J’aime l’homme, ses valeurs, ses engagements.
A côté de ça et en tant que français, je suis à fond derrière Pierre Gasly, qui est mon second pilote favori de la grille. J’ai également beaucoup de sympathie pour Charles Leclerc, Lando Norris, Daniel Ricciardo ou encore George Russell et énormément de respect pour les champions du monde Vettel & Alonso. Les autres pilotes comme Bottas, Stroll, Perez ou encore Magnussen me laissent relativement indifférents.
De l’autre côté, j’ai un peu de mal avec Esteban Ocon, sans pouvoir vous expliquer rationnellement pourquoi et je ne porte pas spécialement (pas du tout ?) Max Verstappen dans mon cœur ! Depuis le dernier Grand Prix de l’année dernière, j’ai aussi quelques griefs contre Nicholas Latifi.
Voilà qui vous met donc un peu au courant de comment je vis la F1 et pour qui je vibre. Ne soyons donc pas surpris de lire parfois des avis tranchés, peut-être à chaud, et peut-être (trop) subjectifs !
Les changements sur les F1 2022
Cela fait maintenant de nombreuses années que la F1 ne cesse d’évoluer. Depuis 2014, nous sommes entrés dans l’ère hybride et les différentes monoplaces sont à présent équipées d’un moteur turbo de 6 cylindres et d’une unité de puissance électrique. Si les changements vont continuer de changer le paysage de la F1 dans les années à venir, l’année 2022 voit déjà son lot de changements ! L’idée n’est pas ici de rentrer dans les moindres détails qui seront trop complexes, mais de vous présenter au moins, les grandes lignes.
Le plus flagrant, c’est le changement de look des monoplaces qui prendront le départ en 2022. Nouveau châssis, beaucoup de changements sur énormément de parties de la voiture pour encourager le spectacle et resserrer les écarts, la FIA a décidé de changer la donne. Malgré cela et le cahier des charges à respecter, peu de F1 se ressemblent réellement et les ingénieurs de chaque écuries ont effectué un travail monstre pour se différencier au maximum, avec le plus d’efficacité possible. Les ailerons avant et arrière ont été complètement redessinés pour réduire les pertes aérodynamiques. Le plancher des monoplaces a également été retravaillé et semble être une des choses les plus compliquées à prendre en compte pour les ingénieurs. Comme vous pouvez le voir sur l’image ci-contre, rien qu’au niveau visuel, il y a de grosses différences entre la Mercedes de George Russel et la Ferrari de Charles Leclerc. Preuve est que, tout en respectant les règles, les ingénieurs sont capables de recherches et de mises en œuvre assez impressionnantes.
En 2022, place à de nouveaux pneus pour les monoplaces. Au revoir les pneus de 13 pouces et bonjour les 18 pouces. Visiblement ça saute bien évidemment aux yeux, car les roues sont beaucoup plus grandes. Cela s’accompagne aussi de ce qu’on appellera ici des enjoliveurs et de petites ailettes au-dessus des roues, qui vient encore accentuer le nouveau look des voitures. En parallèle, sachez qu’il y a également eu des changements de règles sur les couvertures chauffantes, mises autour des pneus pour les garder les plus chaudes (et efficaces) possible. Cela vient d’une démarche écologique qui continue dans la lancée amorcée par la F1 pour rendre ce sport le plus durable possible.
Pour finir, sachez également que les budgets alloués à chaque équipe ont été réduits (140 millions d’euros, qui ne prend pas encore les salaires des pilotes et des trois employés les plus haut placés dans chaque écurie). Il faut également savoir que le développement des moteurs a été gelé. Cela implique qu’il n’y aura pas de changements majeurs effectués par les ingénieurs sur les moteurs et cela permet aussi de voir plus loin dans l’avenir et de se consacrer sur les moteurs futurs, tout en réduisant les coûts à court terme.
les pilotes
Que serait la Formule 1 sans les pilotes qui composent la grille de départ ! Nous avons droit à pas mal de changements par rapport à l’année dernière, entre pilotes qui passent d’une grosse écurie à une écurie plus modeste, ceux qui font le chemin inverse, ceux qui font leur retour en F1 après une petite absence ou celui qui va faire ses premiers pas en F1.
MERCEDES
Lewis Hamilton – Numéro 44
Né le 7 janvier 1985 (37 ans) à Stevenage (Royaume-Uni)
Courses disputées : 288
Podiums : 182
Victoires : 103
Championnats du monde : 7
Un des pilotes les plus expérimentés du circuit, qui est le pilote à avoir remporté le plus de championnats du monde, à égalité avec Michael Schumacher. Après une saison 2021 où il perd le titre sur l’ultime course, il aura à cœur de reprendre son trône.
Geroge Russell – Numéro 63
Né le 15 février 1998 (24 ans) à King’s Lynn (Royaume-Uni)
Courses disputées : 60
Podiums : 1
Victoires : /
Championnats du monde : /
Le jeune prodige anglais va commencer sa quatrième saison de F1, avec de grandes ambitions et de grands espoirs placés en lui. Après 3 saisons dans la modeste Williams, il va passer un gros cap en prenant le volant d’une des meilleurs voitures du circuit. À surveiller de très près !
Redbull
Max Verstappen – Numéro 1
Né le 30 septembre 1997 (24 ans) à Hasselt (Belgique)
Courses disputées : 141
Podiums : 60
Victoires : 20
Championnats du monde : 1
Le champion du monde en titre. Très agressif en course, le jeune pilote hollandais (même s’il est né en Belgique), fils de l’ancien pilote Jos Verstappen, fait partie des grands favoris à sa propre succession. Pilote star de l’écurie RedBull à laquelle il est liée jusqu’en 2028 minimum, il aura tous les regards braqués sur lui cette année. Nulle doute qu’il finira la quasi-totalité des courses de l’année sur le podium.
Sergio « Checo » Perez – Numéro 11
Né le 26 janvier 1990 (32 ans) à Guadalajara (Mexique)
Courses disputées : 214
Podiums : 15
Victoires : 2
Championnats du monde : /
Le pilote mexicain va débuter sa douzième saison en Formule 1. Arrivé l’année passée chez RedBull, il a été un lieutenant de course exemplaire pour Max Verstappen, se mettant souvent en retrait, de façon plus ou moins voulue. Il a terminé la saison 2021 à la 4e place du classement sans réellement briller et n’a remporté qu’un seul grand prix (Azerbaïdjan), bien aidé par des faits de courses.
ferrari
Charles Leclerc – Numéro 16
Né le 16 octobre 1997 (24 ans) à Monte Carlo (Monaco)
Courses disputées : 81
Podiums : 13
Victoires : 2
Championnats du monde : /
Pilote plus que prometteur depuis son arrivée en F1 en 2018 (chez Sauber), le monégasque a connu deux dernières saisons assez délicates chez Ferrari, où il n’aura remporté aucun Grand Prix. Après une saison 2021 où il a terminé 7e du classement Pilotes, il attaque 2022 avec beaucoup plus d’ambition, surtout que la Ferrari semble plus prometteuse que les années passées.
Carlos Sainz Jr. – Numéro 55
Né le 1er septembre 1994 1997 (27 ans) à Madrid (Espagne)
Courses disputées : 141
Podiums : 6
Victoires : /
Championnats du monde : /
Fils du champion du monde de rallye Carlos Sainz, celui que l’on surnomme The Smooth Operator va attaquer sa seconde saison chez Ferrari. Auteur d’une saison que l’on pourrait qualifier de correcte avec 4 podiums, l’espagnol aura, comme son co-équipier, à cœur de briller en 2022, d’autant plus que les attentes sont grandes.
MCLAREN
Lando Norris – Numéro 4
Né le 13 novembre 1999 (22 ans) à Bristol (Royaume-Uni)
Courses disputées : 60
Podiums : 5
Victoires : /
Championnats du monde : /
Arrivé chez McLaren (et en Formule 1) en 2019, le jeu pilote britannique a connu une saison 2021 contrastée. S’il a quand même fait 4 podiums et fini 6e au classement Pilotes, il est surtout passé à côté de sa première victoire en F1 lors du Grand Prix de Russie, suite à une mauvaise décision prise. Il y a cependant fort à parier qu’il montera sur la plus haute marche du podium cette année.
Daniel Ricciardo – Numéro 3
Né le 1er juillet 1989 (32 ans) à Perth (Australie)
Courses disputées : 210
Podiums : 32
Victoires : 8
Championnats du monde : /
Pilote plus qu’expérimenté, celui qu’on surnomme The Honey Badger a commencé en Formule 1 en 2011. Après des passages chez RedBull (7 victoires) ou encore Renault, Ricciardo arrive chez McLaren l’année passée. Il a connu une première saison mitigée dans l’écurie britannique, avec néanmoins, une victoire à Monza. ll termine 8e du classement Pilotes, alors qu’on l’attendait largement plus haut.
Alpine
Esteban Ocon – Numéro 31
Né le 17 septembre 1996 (25 ans) à Evreux (France)
Courses disputées : 89
Podiums : 2
Victoires : 1
Championnats du monde : /
Présent en F1 depuis 2016, le pilote français aura connu des fortunes diverses en passant notamment par Force India / Racing Point. Arrivée chez Renault en 2020 (devenue Alpine en 2021), le tricolore a connu sa première victoire en GP l’année passée en Hongrie, au terme d’une course plus que mouvementée. Beaucoup d’espoirs et d’attentes sont placés en lui pour cette année 2022.
Fernando Alonso – Numéro 14
Né le 29 juillet 1981 (40 ans) à Oviedo (Espagne)
Courses disputées : 336
Podiums : 98
Victoires : 32
Championnats du monde : 2
Doyen de la grille, Alonso est également le pilote le plus expérimenté avec plus de 330 départs en F1. Celui qui a débuté en 2001 et qui a gagné deux championnats du monde avec Renault (2005 et 2006) avait arrêté la Formule 1 au terme de la saison 2018. Il fait son retour dans la compétition reine l’année dernière, chez Alpine et est donc de retour à la maison. Il a terminé la saison 2021 à la 10e place, avec une belle 3e place lors du Grand Prix du Qatar, 7 ans après son dernier podium
AlphaTauri
Pierre Gasly – Numéro 10
Né le 7 février 1996 (26 ans) à Rouen (France)
Courses disputées : 86
Podiums : 3
Victoires : 1
Championnats du monde : /
Arrivé en Formule 1 en 2017, Pierre Gasly aura connu des premières saisons difficiles dans la famille RedBull. Il obtient néanmoins son premier podium lors du Grand Prix du Brésil 2019. S’il fait toujours partie du groupe Redbull, il a connu une véritable renaissance depuis 2020 avec AlphaTauri (nouveau nom de Toro Rosso) avec en point d’orgue, une victoire à Monza en 2020. Après avoir porté son écurie en 2021, les attentes sont très hautes pour 2022.
Yuki Tsunoda – Numéro 22
Né le 11 mai 2000 (21 ans) à Sagamihara (Japon)
Courses disputées : 22
Podiums : /
Victoires : /
Championnats du monde : /
Arrivé en Formule 1 l’année passée, le rookie Yuki Tsunoda aura connu une première saison assez compliquée. Avec 32 points et une 14e place au classement Pilotes, le japonais se sera malheureusement fait remarqué pour son tempérament en milieu de saison. Il est cependant « rentré dans le rang » en fin d’année passée et a montrer des choses encourageantes. 2022 devrait être l’année de la confirmation pour lui.
Aston martin
Sebastien Vettel – Numéro 5
Né le 3 juillet 1987 (34 ans) à Heppenheim (Allemagne)
Courses disputées : 280
Podiums : 122
Victoires : 53
Championnats du monde : 4
Présent en Formule 1 depuis 2007, Sebastien Vettel incarnera à jamais le réel essor et les premiers coups d’éclats de Redbull. Il a en effet remporté 4 titres de champions du monde avec l’écurie autrichienne et a grandement contribué à lui offrir 4 titres au championnat des constructeurs. Après quelques années chez Ferrari, il a rejoint Aston Martin l’année passée et a offert le premier podium à l’équipe lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan.
Lance Stroll – Numéro 18
Né le 29 octobre 1998 (26 ans) à Montreal (Canada)
Courses disputées : 100
Podiums : 3
Victoires : /
Championnats du monde : /
Fils du milliardaire Lawrence Stroll, Lance Stroll arrive en F1 en 2017 chez Williams. Depuis 2019, il évolue dans l’écurie possédée par son père (Racing Point, rebaptisée en Aston Martin l’année passée). Le canadien a réalisé une saison 2021 très moyenne, terminant à la 13e place du classement, sans arriver à monter sur le podium. La « nouvelle » Aston Martin pourrait cependant lui permettre de réaliser de meilleurs performances cette année.
Williams
Alexander Albon – Numéro 23
Né le 23 mars 1996 (25 ans) à Londres (Royaume-Uni)
Courses disputées : 38
Podiums : 2
Victoires : /
Championnats du monde : /
Concourant sous la drapeau thaïlandais, Alexander Albon est arrivé en Formule 1 en 2019. Il n’aura jamais réellement convaincu chez Toro Rosso et Redbull avec seulement 2 podiums. Il perdra même son baquet à la fin de l’année 2020. Après une année sans Formule 1, il est donc de retour en 2022 au volant d’une Williams qui ne risque pas de jouer les premiers rôles sur la piste.
Nicholas Latifi – Numéro 6
Né le 29 juin 1995 (26 ans) à Montreal (Canada)
Courses disputées : 39
Podiums : /
Victoires : /
Championnats du monde : /
Arrivée chez Williams en 2020, le canadien s’apprête à vivre sa troisième saison en Formule 1. Au volant d’une voiture plus que modeste, il aura passé sa saison 2021 dans l’ombre de son co-équipier George Russell. Avec 7 petits points marqués lors de la saison précédente, il restera surtout le pilote qui a indirectement donné le titre à Max Verstappen en causant un accident lors du dernier Grand Prix de la saison 2021.
Alfa romeo
Vallteri Bottas – Numéro 77
Né le 28 août 1989 (32 ans) à Nastola (Finlande)
Courses disputées : 178
Podiums : 67
Victoires : 10
Championnats du monde : /
Après 5 saisons passées chez Mercedes, dans l’ombre de Lewis Hamilton, le finlandais, double vice-champion du monde et qui a remporté 10 course avec l’écurie allemande attaque un nouveau défi. Très souvent qualifié de « pilote moyen ayant une très bonne voiture », il risque de connaître fortune différente au volant d’une Alfa Romeo beaucoup moins performante. Son expérience pourrait-il lui rapport un podium ? Compliqué.
Zhou Guanyu – Numéro 24
Né le 30 mai 1999 (22 ans) à Shanghai (Chine)
Courses disputées : /
Podiums : /
Victoires : /
Championnats du monde : /
Guanyu Zhou est le seul rookie de la saison 2022, mais également le premier pilote chinois à rouler en Formule 1. Après trois saisons en Formule 2, celui qui a terminé 3e du dernier championnat s’attaque à un nouveau défi de taille. S’il est certes très prometteur, il est très compliqué de faire un quelconque pronostic sur ses performances à venir. Aucun doute par contre que des millions d’yeux seront braqués sur lui.
haas
Kevin Magnussen – Numéro 20
Né le 5 octobre 1992 (29 ans) à Roskilde (Danemark)
Courses disputées : 120
Podiums : 1
Victoires : /
Championnats du monde : /
Celui qu’on surnomme K-mag ne devait pas faire son retour en Formule 1, qu’il a quitté à la fin de la saison 2020. Seulement, la guerre en Ukraine a engendré des conflits géopolitiques qui ont abouti sur la perte du baquet du pilote russe Nikita Mazepin. Après avoir passé 4 saisons chez Haas entre 2017 et 2020, Magnussen est donc de retour à la maison pour apporter son expérience au jeune Schumacher.
Mick Schumacher – Numéro 47
Né le 22 mars 1999 (22 ans) à Vufflens-le-Château (Suisse)
Courses disputées : 22
Podiums : /
Victoires : /
Championnats du monde : /
Le pilote allemand, fils de l’illustre champion du monde Michael Schumacher a fait ses débuts en Formule 1 l’année passée. S’il n’aura marqué aucun point, il aura quand même réussi à finir douzième lors du Grand Prix de Hongrie. Au volant d’une voiture très modeste (pour rester poli) il aura montré de très belles choses et sera à coup sûr à surveiller pour l’exercice 2022.
Le coin des pronostics
Que serait une présentation de compétition sportive sans quelques pronostics ? Je préfère vous prévenir de suite, c’est un savant mélange entre des choses qui risquent objectivement d’arriver et des choses qui sont plus liées à des envies personnelles qu’à de réelles chances que cela se produise. Je vous laisserais bien évidemment trouver quel prono’ appartient à quelle catégorie.
En vrac :
- Lewis Hamilton va récupérer son titre de champion du monde
- Mercedes sera champion du monde des constructeurs
- Ferrari va terminer devant Redbull au classement constructeurs
- Pierre Gasly, Charles Leclerc et Geroge Russell vont remporter au moins un Grand Prix chacun
- Lando Norris fera entre 5 et 7 podiums
- Yuki Tsunoda et/ou Ocon feront un podium
- Mick Schumacher et Guanyu Zhou marqueront leur premier point en F1
- Un des deux pilotes Williams ne terminera pas la saison et sera remplacé
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