Le Top 3 des méchants de jeux vidéo qui ont marqué ma jeunesse
REMA | Publié le |
Que serait un bon jeu vidéo sans un vil personnage ? Bah en fait ça existe, mais ce n’est pas ça dont on va parler ici !
Si certains jeux n’ont pas besoin d’un.e antagoniste pour très bien fonctionner (cc It Takes Two), d’autres deviennent mémorables justement grâce à un.e méchant.e charismatique. Dans ma jeunesse, il y a 3 jeux qui m’ont marqué comme ça et je voulais vous parler de ces 3 méchants qui ont rendu un jeu excellent à mes yeux. Attention cet article va peut-être vous spoil si vous n’avez pas fait les jeux, je préfère prévenir ! Deuxième mise en garde : certaines images peuvent être « choquante » !
Top 3 et pas des moindres : Le Général Shepherd.
Dans Call Of Duty Modern Warfare 2, le lieutenant-général Shepherd était un officier de l’Armée américaine mais aussi commandant de la Task Force 141 et de la Shadow Company. Alors présenté comme un personnage allié principal du jeu, il en deviendra finalement le grand antagoniste.
Ayant perdu 30.000 de ses hommes durant la Seconde Guerre Civile Russe, Shepherd développe une vision très négative du monde et méprise fortement les politiques internationales. Jusque là, ça peut se comprendre. Souhaitant à tout prix sa revanche et être considéré comme un héros de guerre, il va tout mettre en place pour arriver à ses fins. Il est même prêt à déclencher lui-même la 3ème guerre mondiale entre les Etats-Unis et la Russie. A partir de là, le mec est en roue libre. La Russie décide donc d’envahir les Etats-Unis, du coup le gouvernement Américain donne Carte Blanche à Shepherd pour défendre le pays. À ce moment précis, il a tout ce qu’il souhaitait, le pouvoir, la possibilité de se venger des ultranationalistes Russe et être traité comme héros de guerre.
Trahison :
C’est à peu près là qu’arrive une des trahisons qui a le plus marqué l’histoire des Call Of Duty. Le moment où Shepherd récupère les infos qu’il convoite sur le Terroriste russe Makarov et qu’il élimine donc les soldats Américains “Ghost” et “Roach” avec cette scène bien connue : (pour vous remettre dans le contexte, c’est avec cette scène qu’on découvre la trahison dans le jeu et que bah… Le fameux général, c’est pas trop un brave type en fait) :
La fin de cet opus est marquée par l’élimination de Shepherd avec un beau couteau dans l’œil par Soap et Price. Une Scène également gravée dans la mémoire de celles et ceux qui ont fait ce jeu. En même temps, quoi de mieux qu’un (presque) 1v1 sur Rust pour terminer ?
On est donc sur un personnage prêt à trahir son propre pays pour ses fins personnelles, éliminant au passage deux persos auxquels on s’attache pendant tout le jeu. De quoi marquer mes souvenirs comme un sacré méchant de jeu vidéo. Bon ok, la scène est cool mais quand même… PAS GHOST !!!!!
Top 2, l'inégalable : Le Joker
Bon.. Pour celui la j’ai un peu triché, je vais parler du Joker de la série des jeux “Arkham”. Cependant, la scène qui m’a le plus marqué et on y reviendra, provient d’Arkham City, mon jeu préféré de toute la série.
Certes, je ne suis pas très original avec le Joker, c’est un antagoniste très connu, que beaucoup de gens adorent, mais dans les jeux Arkham on découvre selon moi une complexité qu’on voit moins dans les films par exemple. Cette complexité c’est la relation Joker / Batman.
L’un ne peut exister sans l’autre ?
Le Joker n’est pas le seul ennemi de Batman, mais il n’en reste pas moins l’un des plus importants. Dans les jeux, on comprend à quel point Batman et le Joker sont liés et on vient à se demander si l’un peut vraiment exister sans l’autre.
Le premier souvenir qui m’a frappé vis-à-vis de ça, c’est lorsque le Joker tombe du toit d’un immeuble dans Arkham Origins et que Batman va le sauver d’une mort certaine. On peut se dire que Batman aurait pu laisser le Joker tomber afin d’être débarrassé de lui. Mais non, notre cher Bruce Wayne ne peut résister à l’envie de le sauver (Oui Bruce Wayne = Batman déso pour le Spoil). Cependant, alors qu’il l’entoure avec 2 de ses hommes, le Joker ne peut se résoudre à tuer Batman non plus et vient même à éliminer ses propres alliés pour épargner la chauve-souris.
Plus tard dans la nuit, s’en suit une scène dans la prison de Blackgate où le Dr Harleen Quinzel va venir faire un test psychologique au Joker. Là, le Joker va expliquer à quel point sa “rencontre du soir” a changé sa vie et sa vision des choses. Cependant, malheureusement pour sa psychologue, on peut comprendre qu’il ne parle pas d’elle, mais bien de Batman.
Puis dans Arkham city on a le droit à cette scène :
Là encore, on se rend compte de la relation Joker / Batman, Batman disant lui-même qu’il aurait sauvé la vie du Joker, malgré tout le mal que celui-ci à pu causer.
C’est la seconde partie qui m’avait le plus marqué, lorsque Batman transporte le corps de son défunt ennemi, jusqu’à la voiture de Jim Gordon. On ressent une profonde peine alors qu’il est (sur le papier) enfin débarrassé de son pire ennemi.
Dans Arkham Knight, le Joker continue de parasiter Batman, il apparaît dans ses pensées pendant une grande partie du jeu. Lorsque le Joker parle à Batman dans sa tête il parle même en tant que “Nous”. On peut de nouveau voir cela comme le traumatisme de l’avoir perdu. ! SPOILER alerte TITANS ! C’est un point qui est soulevé dans la série Titans récemment, où Barbara Gordon va dire à Bruce Wayne qu’il n’arrêterait même pas le Joker s’il le pouvait et le laisserait tuer des gens afin de pouvoir garder une raison d’être le Batman. C’est pourquoi, lors de la scène de mort du Joker dans Arkham City, on peut en venir à se demander si Bruce Wayne ne tient pas le cadavre de Batman en portant celui du Joker.
Petite anecdote bonus : La voix anglaise du Joker dans Arkham City n’est autre que Mark Hamill, l’acteur de Luke Skywalker ! Voila, je donne juste l’info.
Top 1, le boss : Vaas
Là, je vous parle d’un de mes jeux préférés encore aujourd’hui : Far Cry 3.
Dans ce jeu Banger (oui l’objectivité n’est pas présente), on va faire face à un antagoniste nommé Vaas Montenegro.
Première chose à savoir (et c’est le début de la masterclass) c’est que Vaas de base ne devait pas être comme il est. Lors de l’audition de Michael Mando pour le rôle, ce dernier a préféré improviser plutôt que de suivre le script fourni par les développeurs. Ils ont été tellement impressionnés que le principal antagoniste de Far Cry 3 a été redessiné pour ressembler à Michael Mando. Mais ce n’est pas tout, ce cher Mando à ensuite travaillé avec l’équipe créative pour le caractère de Vaas. C’est comme ça que l’histoire du jeu à été un peu modifiée pour que Vaas apparaisse plus comme un personnage frénétique et sociopathe pour se calquer sur les performances de Michael Mando, chose qui n’était pas du tout prévue initialement. Le petit plus c’est que Mando prête sa voix en français mais aussi en anglais. Du coup, vous ne perdez rien du personnage à jouer au jeu dans une langue ou l’autre.
La suite de cette histoire c’est que Vaas a été (très) bien accueilli par la communauté et figure souvent sur les listes des meilleurs méchants de jeux vidéo. La performance de Mando dans le rôle de Vaas a elle aussi été acclamée par la critique.
Petite Histoire de Vaas:
Bon du coup Vaas c’est un personnage complètement déséquilibré, qui est devenu addict aux drogues apportées sur l’Île par un certain Hoyt Volker. Ce dernier a fait de Vaas son bras droit et chef de la faction pirate qui terrorise les îles Rook. Vaas et ses hommes aident Volker dans ses activités criminelles telles que la culture du cannabis et le trafic d’êtres humains. En plus de ça, sa victime préférée n’est autre que son ancien peuple, les Rakyat, dirigé par sa sœur Citra.
Après avoir capturé et tué une partie d’un groupe de touriste Américains qui n’a absolument rien demandé, Vaas va tenter de stopper le dernier faiseur de trouble nommé Jason Brody.
Et c’est avec Jason que Vaas nous offre les meilleurs exemples de son déséquilibre mental, comme cette scène par exemple (en français parce que je veux vraiment mettre en avant la VF malgré tout) :
Mais celle qui a le plus marqué mon esprit c’est son fameux monologue sur la définition du mot folie :
C’est cette scène qui m’a le plus marqué chez Vaas. On y voit son déséquilibre, ses changements d’humeurs soudain. On y perçoit un peu toutes les facettes du personnage.
Avoir un si bon antagoniste dans un jeu est vraiment un plus et ça m’avait marqué à l’époque.
Même si un jeu n’est pas nécessairement accompagné d’un.e antagoniste remarquable, ce sont ces jeux-ci qui avaient marqué ma jeunesse et c’est un plaisir d’avoir pu partager ça avec vous !
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